Atelier d’écriture
Atelier d’écriture,
proposé par Lou-Andréa Lassalle-Villaroya dans le cadre du projet Le Conciliabule sur la commune de Solférino.
Atelier d’écriture,
proposé par Lou-Andréa Lassalle-Villaroya dans le cadre du projet Le Conciliabule sur la commune de Solférino.
30
—
Le conciliabule
Lou-Andréa Lassalle-Villaroya
Solférino 2026
programmation : Irwin Marchal
Atelier d’écriture
— Lou-Andréa Lassalle-Villaroya
Lou-Andréa Lassalle-Villaroya est une artiste dont les œuvres se nourrissent de ce qui l’entoure, en particulier des gens qui lui sont proches. A la manière d’un romancier qui prélève, ici et là, chez l’un un trait de caractère, chez l’autre un geste, pour les intégrer dans un même personnage, Lou-Andréa Lassalle-Villaroya absorbe amis, voisins et membres de sa famille dans un grand récit fictionnel qui lui donne la matière dont elle tire la plupart de ses pièces. Artiste boulimique et éclectique Lou-Andréa Lassalle-Villaroya passe d’abord par le dessin pour ensuite développer son travail par la sculpture, l’installation, la mise en scène le costume et la performance. Plusieurs de ses expositions reposent sur la construction de maquettes ou d’architectures réduites à partir de matériaux pauvres : carton, parpaings, tasseaux de bois – et qui empruntent toutes sortes de formes de l’art du passé : théâtres antiques, temples, cathédrales, mais aussi à de nombreuses sources mythologiques.
Ainsi depuis plusieurs années l’artiste arpente le domaine de Solférino. Sous les pierres taillées elle débusque les créatures cachées. Dans les livres, les salons, les chemins et l’école, elle partage ses trouvailles, ses rencontres et invite différents publics à construire les prochaines légendes. Quatre créatures inspirées des animaux de la lande (sanglier, loups, huppe, palombe…), du bestiaire impérial (aigles, abeilles…) ou encore des contes et des légendes locales (Becut, loup-garou…) ont déjà été identifiées par les élèves du village. Des récits, masques et écussons alimentent leurs décors grâce au travail réalisé par les habitants et les enfants lors d’ateliers de création de masque, d’écriture et de couture. Les animaux de la Haute Lande, ses contes et légendes ainsi que le bestiaire Napoléonien se mêlent aux récits des enfants et habitants pour construire de nouvelles histoires fantastiques. L’idée étant d’y puiser les figures permettant la création des hampes en fonte qui s’inscriront progressivement dans le village. Pensées comme des porte-étendards, ces hampes sculptures évoqueront les échassiers landais et l’aigle Napoléonien martial qui surplombait chaque délégation civile ou guerrière.
Autour de ce projet, il s’agit de réinventer une manifestation locale, avec en mémoire le passé de Solférino et la culture landaise. De créer un moment festif où l’on découvre les nouvelles propositions chaque année, jusqu’à former un ensemble de hampes, témoignage d’un récit collectif.
Le 12 juillet 2025, les deux premières sculptures, Belipoulpe et Plumedor sont présentées au public en attendant l’arrivée des autres animaux fantastiques en 2026 : Crocnoir la louve-garou, et Sigrouille la grenouille géante. Un ensemble de propositions qui s’inscrira de façon pérenne dans l’espace naturel de balade autour de l’église Sainte Eugénie de Solférino, formant l’œuvre n°30 de La Forêt d’Art Contemporain.
Ce projet est financé par l’État, la région Nouvelle-Aquitaine, les départements de la Gironde et des Landes, la mairie de Solférino, les Agences Crédit Agricole de Morcenx, Labouheyre, et le groupe Ylliade.
projet présenté sur la page artistes : La Bassine I, 2019
Installation : pvc, bois, tissus sérigraphiés, métal, fleurs, dimensions variables. Collaboration avec Amélie Boileux
Production : Silicone, Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA, Les petits Débrouillards, Drac Nouvelle-Aquitaine, La Fabrique Pola, Ebabx. Vues de l’exposition Il est une fois dans l’ouest, Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA, Bordeaux, 2019
Commissariat : Irwin Marchal. Crédits photographiques : Jean-Christophe Garcia
Œuvres retirées :
03 — La Moderne
16 — Les Orgues des Landes
—
Elles peuvent s’agencer en une sorte de hameau dans sa dimension la plus rudimentaire. Chaque module est imaginé pour offrir des espaces ouverts sur le paysage et l’environnement à travers de larges vitrages, des terrasses intégrées et des portes vitrées avec un système de terrasse-levis. Autant de possibilités escamotables, pour que l’espace se déploie vers l’extérieur, augmentant la surface des « sculptures-habitées » et offrant aux publics la possibilité d’un îlot.
Les 3 « sculptures-unités » sont réalisées en bois massif local – du pin maritime et de l’acacia – dont une partie provient, grâce au Département de la Gironde, des méga-feux de 2022 en Sud-Gironde. Soucieuse de ce réemploi, Sara Favriau s’approprie le procédé d’une technique japonaise intitulée : Shou sugi ban. Cette méthode qui permet de protéger naturellement les bois de bardage par carbonisation, est convoquée ici par l’artiste, afin de ressusciter (symboliquement) le bois des arbres touchés par les feux de 2022. Enfin, cette technologie simple, rudimentaire elle aussi, est porteuse d’espoir et nous parle, en sous-texte, d’avenir.
Si sa forme puise dans l’imaginaire de la conquête spatiale, son revêtement extérieur s’adresse ouvertement au monde animal. Recouverte de 552 écailles en zinc gravées à la main par l’artiste, chaque losange révèle une variation autour d’un même motif, celui de l’ocelle. Du latin oculus (« petit œil ») il s’agit d’une tache ronde qui sert de camouflage ou de leurre, présente sur la peau, les ailes ou le pelage de certains animaux.
29 — De l’aptitude à cueillir un pissenlit fermement
Escales Atypiques – œuvre mobile, 2024.
programmation estivale : Escales Atypiques
Frédéric Latherrade
C’est une démarche au caractère hybride, sans limite de genre, de médium, de technicité et d’expérimentation, où les processus de réalisation et de créations sont indissociables et privilégiés. Ils sont inhérents à l’œuvre comme la diversité des médiums employés. La rencontre des médiums, leurs usages dans le cas précis d’un projet, est un moyen d’augmenter la vie de l’œuvre, parfois même en allant jusqu’à sa destruction : sa disparition questionnant dans le même temps sa trace. Autrement dit, ces oeuvres-projets cherchent à repenser et à transgresser la cristallisation d’une œuvre d’art dans des espaces dévolus et des médiums dédiés. Par là, travailler à une œuvre qui embrasse la permanence et l’interroge à travers ses transformations dans le temps.
Le travail de Sara Favriau est empreint d’une attention particulière aux enjeux environnementaux et sociétaux, à travers la mise en jeu de matériaux et de savoir-faire qu’elle explore et détourne. Des matériaux issus des territoires ou elle se trouve : issus de circuit-courts, glanés pour la plupart ou légués par les acteurs (culture comme nature : ONF, forestiers ou tout simplement sols des territoires) en mettant à contribution les énergies et ressources de chacun.
Elle convoque des formes, des symboles et des procédés de nature populaire pour les transposer. Des procédés par lesquels, des sculptures, des installations, des performances sont en dialogue ; une cabane, une pirogue, un arc, un arbre, le voguing… sont autant d’éléments qui font partie de son vocabulaire formel et conceptuel, portant leur propre dramaturgie : leur mise en acte poétique.
C’est une rencontre entre temporalité et territoire qu’elle développe depuis des années. Comment l’histoire et ses traces, l’immuable et l’éphémère, comment deux temporalités ou mêmes géographies, peuvent être mises en commun. Ce métissage est au cœur de ses intentions : imbriquer la métamorphose, la fiction et l’essai, mais aussi l’analyse, la sociologie des milieux, enfin la poésie, selon une forme simple. Selon des actions essentielles, comme un arbre-pirogue qui traverse une mer, pour retrouver une forêt.
projet présenté sur la page artistes :
L’océan plein, la tempête et les piverts, très grand très loin, radieuses des voiles bombées.
Un vent durable, persistant. 2023. © Sara Favriau, Malo Legrand, Qiang Liu
28 — Aux Ocelles
Escales Atypiques – œuvre mobile, 2024.
programmation estivale : Escales Atypiques
Frederic Latherrade
Si l’animal, le végétal ou le minéral se faufilent dans des formes géométriques simples facilement reconnaissables – comme la sphère, le triangle ou la losange – ses propositions plastiques sont souvent investies d’ambiguïtés et de correspondances polysémiques. Ses sculptures sollicitent le regard du visiteur et invitent au déplacement, physique et mental, pour explorer l’éventail d’interprétations possibles. Cette superposition d’influences et de références (BD, science fiction, série B, jeu vidéo, musique psychédélique) apparaît comme une constante dans son travail. Des techniques ancestrales sont au service de formes contemporaines, culture savante et populaire se font écho en permanence : ces mariages surprenants permettent à l’artiste d’aller toucher un espace poétique d’émerveillement auprès du visiteur.
Pour la première fois dans sa production artistique, la sculpture sera accessible à ceux et celles qui souhaitent en faire l’expérience : intérieur et extérieur répondent en symbiose à l’appel vers des mondes imaginaires.
projet présenté sur la page artistes :
Aka Black Mamba, 2015.
Vue de l’exposition Triennale de l’art imprimé contemporain, musée des beaux-arts du Locle, Suisse.
Shu Sugi Ban
projet présenté sur la page artistes :
FLAG#2, Galerie Silicone, Bordeaux 2016.
Divers matériaux: bois, isolant, brique, liège, polystyrène, cloison alvéolée… 100x160cm